Des députés et sénateurs membres du Collectif des parlementaires culturels de la République Démocratique du Congo ont décidé de se saisir du plaidoyer mené par la Commission nationale pour la promotion de la Rumba congolaise en vue de l’inscription de ce genre musical sur la liste du patrimoine universel de l’Organisation des Nations unies pour la science, la culture et l’éducation (UNESCO). Ils ont, pour ce faire, échangé ce lundi 28 septembre, avec les membres de la commission nationale pour évaluer l’évolution du dossier de candidature de la Rumba à l’UNESCO.
«Nous, parlementaires, pensons que cette inscription de la Rumba congolaise doit devenir une affaire d’État. Voilà un patrimoine que nous avons non seulement en commun par l’histoire mais aussi un patrimoine qui fédère tous les sentiments, toutes les émotions et valeurs traditionnelles de la RDC. La Rumba est une œuvre qui transcende les ethnies et qui travaille comme socle de l’identité nationale. Voilà pourquoi nous parlementaires culturels, avons fait de cette inscription une affaire d’État», a indiqué le Sénateur Didier Mumengi.
Président de la Commission nationale pour la promotion de la Rumba congolaise à l’UNESCO, le Professeur Yoka Lye, a expliqué aux parlementaires congolais que l’heure est à la sensibilisation de toute la nation sur cette question était venue. Pour lui, la Rumba congolaise porte la culture du pays à l’échiquier mondial.
Moïse MAKANGARA / Allokinculture