depuis plus de soixante-dix ans, la rumba congolaise joue de son charme irrésistible et a révélé de nombreux artistes sur la scène internationale. En fin La rumba congolaise vient d’être inscrite, ce mardi 14 décembre 2021, sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité à Paris. La décision a été prise par le comité international de l’Unesco. À Kinshasa, la Ministre de la culture, arts et patrimoine s’est réuni pour suivre de près cette conférence par visioconférence.
Apres son inscription de la Rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la Ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu a affirmé dans son allocution qu’il est prévu plusieurs activités.
« Nous avons prévu des conférences, des émissions radio télévisées, des colloques, des expositions sur la rumba dont un musée est déjà en vue. La rumba, c’est notre identité et notre richesse. La rumba, ce phénomène des villes dont Kinshasa et Brazzaville sont les foyers est la mémoire de nos peuples qui voient aujourd’hui l’invention des esclaves et leurs descendants, revenir comme une science dans son milieu naturel » A dit la ministre.
dans le même occasion la Ministre de la culture, arts et patrimoine a également rendu hommage au génie créateur des ancêtres et des esclaves qui, dans leur déportation, n’ont pas perdu cette identité, en attribuant une mention spéciale à tous les artistes musiciens des deux Congo, aux écrivains ayant participé à la valorisation de ce patrimoine.
Pour une petite histoire: après la Seconde Guerre mondiale, Les studios d’enregistrement qui ont fait leur apparition avec la technologie de l’époque, fonctionnent à un rythme intense : après à peine dix ans d’activité, plus de 2 000 références de 78 tours sont listés sur le catalogue de Ngoma, dirigé par le commerçant grec Jeronimidis ! Avec Marie-Louise, de Wendo Kolosoy et Henri Bowane, il obtient à la fin des années 1940 un succès considéré comme l’acte de naissance quasi officiel de la rumba.
Signalons que ce depuis le 27 mars 2020, le dossier conjoint du Congo Brazza et la République démocratique du Congo demandent d’inscription de la rumba dans la liste représentative des patrimoines immatériels de l’humanité.
Moïse MATOMO / Allokinculture